L’EST PÉLOPONNÈSE : NAUPLIE, EPIDAURE, MYCENES ET LES AUTRES …
Voici
notre tour du Péloponnèse qui se termine en apothéose avec des sites mythiques
comme Epidaure et Mycènes… Ceci ne nous a pas empêché de trainer dans des
terres plus sauvages avec des paysages toujours aussi enchanteurs et sur des
plages toutes aussi attirantes les unes que les autres et invitant à la
baignade !
La
région et la période est certes plus touristique mais apparemment on est loin
des affluences des années passées. Crise oblige et travail de sape des média
semblent avoir eu raison de l’hospitalité grecque.
Nombreux commerces ont mis la clé sous la porte et les « taverna » ne font pas le plein. Cependant, comme nous avons eu l’occasion de l’écrire, la crise n’est pas flagrante au quotidien malgré des salaires nettement inférieurs à ceux de la France mais un coût de la vie similaire à celui de l’hexagone. Alors, comme nous l’on dit plusieurs grecs,
- « ici, c’est la débrouille » « Les Grecs ne sont pas prêts à abdiquer, c’est pas dans leur nature »,
- « si nous sommes dans cette situation, c’est bien à cause de nos politiciens qui auraient dû prévenir plutôt que de s’en mettre plein les « fouilles » »
- « Les jeux olympiques de 2004 n’ont rien arrangé ».
Exemple de débrouille : pour faire sauter un PV, on prévient le policier que s’il persiste, il ne pourra plus s’approvisionner en légumes chez la tata Maria : un argument imparable !
Nombreux commerces ont mis la clé sous la porte et les « taverna » ne font pas le plein. Cependant, comme nous avons eu l’occasion de l’écrire, la crise n’est pas flagrante au quotidien malgré des salaires nettement inférieurs à ceux de la France mais un coût de la vie similaire à celui de l’hexagone. Alors, comme nous l’on dit plusieurs grecs,
- « ici, c’est la débrouille » « Les Grecs ne sont pas prêts à abdiquer, c’est pas dans leur nature »,
- « si nous sommes dans cette situation, c’est bien à cause de nos politiciens qui auraient dû prévenir plutôt que de s’en mettre plein les « fouilles » »
- « Les jeux olympiques de 2004 n’ont rien arrangé ».
Exemple de débrouille : pour faire sauter un PV, on prévient le policier que s’il persiste, il ne pourra plus s’approvisionner en légumes chez la tata Maria : un argument imparable !
Nous
vous en reparlerons plus longuement lors de notre retour.
Lundi 23 Juillet – Viglafia – Agios Dimitrios – 65 km
Après
un dernier bain à la plage de Punta que nous n’avions pas encore testée, nous
partons en direction de Monemvassia.
Route sinueuse au-dessus de la côte
|
Arrivés
sur le Port, nous essayons de nous connecter pour mettre à jour le blog (celui
de la semaine dernière). Mais la connexion est trop lente et nous devons
abandonner.
Il
fait trop chaud pour visiter la ville fortifiée. Le port, où nous pensions
passer la nuit, est « réquisitionné » pour un concert. Nous décidons
alors de nous enfuir dans la montagne pour se poser pour la nuit, les plages
alentours étant ostensiblement interdites à toute forme de camping.
Mardi 24 Juillet - Agios Dimitrios – Port de Kiveri – 219 km
Lever
matinal pour la visite de Monemvassia de
bonne heure.
Comme
prévu la veille, nous laissons le « camion » au port et prenons la
navette qui nous dépose au pied des remparts. Aucun véhicule ne peut rentrer
dans la forteresse, les rues sont trop étroites !
On
pénètre dans l’enceinte par « l’unique entrée » (traduction de
« moni emvassia » en grec). Nous remontons la rue principale qui nous
fait fortement penser au Mont St Michel ou aux Baux de Provence…en plus
étroit ! mais avec autant d’échoppes et d’attrapes… Nous débouchons sur la
place centrale où se dresse l’église Christos Elkomenos. Les maisons sont
enchevêtrées les unes dans les autres ! Nous déambulons pendant une heure
dans ce dédale de ruelles et de chapelles !
Monemvassia : Entrée et fortifications |
Monemvassia : La rue principale |
Bougainvilliers et palmier au milieu d’une forêt de tuiles et de pierres |
Fortifications et accès à la mer (plage) |
1105 – Petite rue fleurie |
Après
avoir déjeuné dans une « taberna » du port, nous partons vers
l’Arcadie.
Au restau… |
Beaux
paysages de montagne. Nous traversons Kosma (1150 m d’altitude).
Pas
de problème nous dit le « Routard », çà passe même pour les
camping-cars ! Mais, c’était sans compter avec le GPS (parole d’évangile)
et nous voilà engagés sur une petite route en forte descente. Impossible de
continuer … C’est grâce à l’aide d’un jeune du coin que Siegfried pourra
effectuer cette manœuvre délicate : remonter la route étroite en forte pente en MARCHE ARRIERE,
sans rétro !
Il
passe au millimètre près. Le jeune homme ne veut aucun remerciement (2 €), mais
sans lui nous aurions été dans de beaux draps !!
Chapeau
Siegfried.
Nous
éviterons le centre de Léonidion dont la traversée, selon le Routard, peut
s’avérer périlleuse pour les camping-cars en raison de la hauteur des balcons
des maisons.
Nous
regretterons de ne pas avoir passé plus de temps dans les montagnes et en
particulier à Kosma mais nos préoccupations étaient plus axées sur la jauge de
gasoil de notre véhicule…Ici pas de stations essence sur plus de 50km alors que
parfois vous en trouvez 4 dans un tout petit bled !
Après
avoir fait le plein, nous nous posons sur le port d’un petit village à Kiveri,
en face de Nauplie.
Mercredi 25 Juillet – Kiveri – Plage
Karatona – 30 Km
Nauplie
nous y sommes ! Un regret de 40 ans pour Thérèse qui s’était arrêtée sur
le port mais n’avait pu visiter la ville ! L’erreur est réparée !
Nous
trouvons à nous garer à deux pas du centre.
C’est
jour de marché et nous ne pouvons résister à y faire un tour. Les étals sont colorés et bien achalandés, les prix des
fruits et légumes des plus raisonnables : moins d’un euro le kilo de
nectarines ! Le poisson, par compte, reste aussi cher, voire plus, qu’en
France.
Nous
nous payons un tour de bus touristique qui nous permettra rapidement de nous
repérer dans cette ville, autrefois capitale de la Grèce.
15
H, nous sommes toujours dans les ruelles. Un petit repas sur le pouce avant de
rejoindre les bêtes et le camion.
Siegfried « craque » pour une chemisette et Thérèse pour une robe légère.
Nous
passons reprendre la chienne pour faire un petit tour dans l’acronauplie
squatté par un hôtel de luxe à l’abandon … La visite est décevante à part la
vue sur la ville de Nauplie !
Nous
filons vers la plage de Karathona distante de 6 Kms dont nous avaient parlé
Nadine et Jean Paul.
Le
lieu est assez vivant. Cà fait longtemps que nous n’avons pas vu autant de
camping-cars … (2 et nous !!).
La
mer n’a jamais été aussi CHAUDE (30° ?).
Jeudi 26 Juillet – Plage Karatona –
Plage Petrothalassa – 131 Km
Comme
habituellement, baignade.
Nous
partons en fin de matinée vers le bas de la péninsule de l’Argolide : le
dernier « doigt » du Péloponnèse !
Au
détour d’un virage, nous découvrons une
petite église « Agios Nikolaos » (une de plus) située au milieu d’un
champ d’oliviers à 350 m d’altitude. Nous nous arrêtons y déjeuner.
Après
mangé, nous descendons sur Didyma dont Daniel, rencontré à Diakofto, nous avait
parlé. En effet, ce village est connu pour ses deux cratères créés, selon
certains, par la chute de météorites au 19ème siècle. Si cette
hypothèse nous fascine, d’autres avancent qu’il s’agit juste d’un éboulement dû
à un asséchement de la nappe phréatique…
Le
premier cratère est masqué par la végétation. On peut accéder à mi-hauteur de
celui-ci en empruntant un escalier (en tunnel) menant à deux petites chapelles
creusées dans la roche et en son sein.
Le
second cratère est moins impressionnant et moins « aménagé » !
Nous
finissons sur une plage à 8 km d’Ermioni.
Vendredi 27 Juillet – Plage de
Petrothalassa – Plage de Metamorphosis – 68 km
La
baignade est de rigueur et permet de se rafraichir après une nuit
torride ! torride…au premier degré !
Ce
bain permet à Siegfried d’engager la conversation avec une octogénaire grecque.
Pour madame, bonnet de bain surmonté d’un chapeau lui évite toute
insolation ! Il se surprend à adopter la coutume grecque de faire la causette
tout en barbotant avec l’eau à hauteur du cou. C’est une activité très prisée
par les séniors qui peuvent rester ainsi plusieurs heures. C’est un lieu
d’échanges sûrement capital pour la vie du village !
Cette
dame, qui a vécu plusieurs années à Chicago, nous invitera même à prendre un
café chez elle. Nous refusons l’invitation car nous ne sommes pas en avance.
Nous
faisons une halte à Ermioni. A la terrasse d’un café, en sirotant un café
« frappé » nous nous disons comme nous le faisons plusieurs fois par
jour : « Qu’est-ce qu’on est bien !!! »
Réflexion
faite, nous poussons jusqu’à Galatas. Après avoir garé le « camion »,
mangé un bout sur le pouce, nous partons à pied sous la forte chaleur récupérer
un caïque pour nous amener à 100 m de là, sur l’ile de POROS, une des iles
saroniques.
Magnifique
architecture cycladique et néoclassique. Après 2 h dans les ruelles et
escaliers, nous reprenons le caïque.
Nous
nous dirigeons vers la plage de Metamorphosis que notre GPS nous indique grâce
à une base de points de chute possibles créée par des camping-caristes.
L’endroit
est effectivement agréable en bord de plage.
A
côté de nous un camping-car belge : une famille de 5 avec qui nous
partagerons, en soirée, quelques pâtisseries que nous avons récupérées en court
de route. Ce sera d’ailleurs la question du jour, pour vous chers lecteurs !
Jusqu’à présent, nous n’avons pas eu beaucoup de réponses à nos
« Questions du jour ».
La
dernière question avait été posée dans notre message du 9 juillet.
Réponse :
Il
s’agit d’un nid d’œufs de tortues de mer. En effet, durant la période de juin –
juillet, chaque nuit entre 23h et 4h du matin les tortues « Caretta-Caretta »
viennent déposer leurs œufs sur de nombreuses plages de l’Ouest Péloponnèse.
Ceux-ci sont répertoriés et protégés par des bénévoles comme le prouve cette
pancarte placée sur chacun d’entre eux le matin.
Imbéciles
(heureux) que nous étions, nous pensions que ce genre de spectacles ne se
produisait que du côté des Galápagos ou en Polynésie !
Revenons
à notre question de la semaine. Il s’agit encore de pâtisseries comme vous
l’avez compris.
La question du jour :
Quel est la provenance et l’ingrédient
principal de ces « Amigdales au thon » (phonétiquement !) |
Lorsque
nous rentrons au camion, vers 1h du matin : plus de Dolly. Celle-ci avait
profité d’une fenêtre ouverte (sans moustiquaire) pour se faire la belle !
Nous
décidons, après quelques minutes de recherche, de nous coucher. Le sommeil
n’est pas profond et nous sommes à l’écoute du moindre miaulement. Vers 3h,
Siegfried se lève, allume sa torche et aperçoit notre Dolly à l’affût dans les
herbes à 20m de là. Il la récupère et la nuit sera beaucoup plus sereine et
reposante !
Samedi 28 Juillet – Plage de
Métamorphosis – Agios Nickolaos (presqu’ile de Methana) – 30 km
Vers
midi, nous partons en direction de Methana. Dolly semble plus fatiguée que
d’habitude ! et ne cherche qu’à dormir…Nous aussi, d’ailleurs ! Ce
sera donc une petite journée !
Le
camion s’arrête au long d’une toute petite route surplombant la mer face aux
îles d’Egine, de Moni et d’Agistri. Nous soufflons un peu devant les JO, mais
surtout nous poursuivons notre blog … Nous sommes à 300 m d’altitude.
Dans
la soirée, plus de Dolly. Elle a encore profité d’une fenêtre ouverte
(tellement peu d’air) mais nous allons la récupérer rapidement … Attention,
maintenant !!
Nous
ferons « marcher » le ventilateur toute la nuit tellement il fait
chaud …
Dimanche 29 Juillet - Agios Nickolaos
– Citadelle de l’ancienne Mideas – 107 Km
A 8h30, une brave dame rencontrée la
veille nous apporte 1,5 kg de figues fraiches (4 €), « ce sont les
premières de la saison !» nous explique-t-elle. Thérèse attendait d’y goûter
depuis notre arrivée sur le sol Hellénique, mais ce n’était pas encore la
saison !
Comme d’habitude, nous ne démarrons
pas de bonne heure. Plein d’eau à une fontaine.
N’étant pas loin d’Epidaure, nous
décidons soudainement d’aller visiter ce site. Bien que « le routard »
(et les autres guides) recommande d’y aller de bonne heure le matin, nous commencerons la visite à 15h.
Nous avons décidé de garder le
meilleur pour la fin : « le théâtre ».
Rappelons que ce site, datant du IVème
siècle avant J.C., est celui du culte d’Asklepios, dieu de la médecine dont le
symbole est le serpent, que l’on retrouve aujourd’hui sur le caducée des
médecins.
Thérèse est là dans son élément
naturel, lui rappelant 40 ans de carrière !!!
Après une rapide visite au petit musée
relatant la vie des médecins et des malades du centre, nous nous dirigeons vers
le sanctuaire d’Asklepios.
Il s’agit en quelque sorte du « premier
hôpital de l’antiquité ».
Magnifique chapiteau Corinthien |
Palmètes et acrotères décorant les toitures des temples. Encore présentes sur les toitures modernes. |
L’« Hôpital »…ou ce qu’il en reste !!! Les malades sont morts depuis... |
Comme à Olympie, Epidaure accueillait
des manifestations sportives, culturelles, musicales et religieuses de grandes
importances dans la région.
Voici le théâtre ! L’accès se fait
par les côtés de la scène de 20m de diamètre. Il peut accueillir plus de 12000
spectateurs. Reconnu comme l’un des mieux conservé du monde antique, il profite
d’une acoustique exceptionnelle.
Après la visite, nous nous rapprochons
de Mycènes, prévu au programme le lendemain et trouvons à dormir sur une
plateforme à proximité d’un autre site antique : La citadelle mycéenne de
Midéa.
Ce soir, à 20h30, il fait encore 35°
dans le camion, toutes fenêtres et portes ouvertes. Le ventilateur tourne toute
la nuit mais au réveil il fait encore 30°.
Lundi 30 Juillet – Ancienne Midea –
Loutro Eleni – 65 Km
Nous quittons notre promontoire pour
Mycènes, située à 11 Km de là.
Nous arrivons vers cette colline
pierreuse où fut érigée la puissante citadelle 16 siècles avant J.C.
C’est là que se déroula l’une des
tragédies grecques les plus sanglantes : celle de la famille des Atrides.
C’est là qu’Agamemnon se fit assassiner par l’amant de sa femme Clytemnestre,
qui elle-même se fera assassiner par ses enfants !!
Nous nous dirigeons vers l’Acropole et
nous y pénétrons par la fameuse porte des Lionnes, percée dans la muraille au
13ème siècle avant J.C.
Sur la droite, on surplombe le cercle
royal (première nécropole mycéenne où furent inhumées 19 personnalités royales
tous portant un masque mortuaire en or).
Plus haut, dominant la plaine de l’Argolide,
le palais royal (large terrasse maçonnée).
Escalier menant à la citerne souterraine |
Nous ne pourrons visiter le musée qui n’ouvre le lundi qu’à midi !!
Un petit tour de camion pour nous
arrêter 500 m plus bas au Trésor d’Atrée.
Là, nous nous retrouvons face à la
plus grandiose des tombes à coupoles (supposée être celle du Roi Atrée)
découverte à Mycènes. Nous y accédons par un corridor long de 36 m, la porte
mesurant 9 m de long (120 tonnes). Nous sommes surpris par la fraicheur des
lieux !!
Notre voyage en Péloponnèse est
presque terminé. Il nous faut maintenant trouver un endroit où nous poser pour
rédiger le blog. Nous décidons du bord de mer (où nous aurons un peu de vent …)
à Loutro Eleni.
En pleine rédaction du blog, nous
avons la surprise de voir passer devant nous les Lot et Garonnais. Nous leur
donnons un tuyau pour la nuit : le lac de Vougliameni …
Pour l’instant, nous n’avons pas
arrêté d’endroit pour ce soir. Tout dépend où nous trouverons le Point Internet
… !!
LES
FRANÇAIS DE GRECE PARLENT AUX FRANÇAIS.
Ci-dessous
quelques messages personnels en particulier à ceux qui ont laissé un
commentaire récemment :
A
Robert et Marlène
(Vous
savez les naufragés qui se sont fait escroquer par un anglais en Turquie… -
Voir le message du 24/07)
On
espère que le moral est un peu meilleur et surtout que le bateau est réparé.
Avez-vous
repris la mer ?
Des
nouvelles de Turquie ?
On
est très fier que vous soyez venus faire un petit tour sur notre blog.
Tenez-nous
au courant de vos aventures.
A
Danielle et Jeremy
Ca
fait aussi plaisir de vous voir sur le blog. Pouvez-vous nous envoyer votre
adresse mail sur notre boite ? Sans forcément passer par le blog ?
On
sera content de vous contacter.
A
Eric
(Un
formateur qui se la coule douce sous les tropiques ! Soit disant en
mission !)
Nous
avons aussi été heureux de lire ton récit de tes expéditions.
Concernant
la température, je crois que vous nous rattrapez tout doucement…quoi que cette
nuit le thermomètre n’est pas descendu sous les 30° !
A
Framboise
Tu
as enfin eu accès à Internet. Nous pensons souvent à toi et la carte était un
moyen de te le rappeler.
Bises
à toute la famille
A
Papa
Nous
recevons bien tes petits mots qui nous font bien rire et plaisir. Pourquoi ne
les déposes-tu pas sur le blog ?
Rappel pour ceux qui
souhaitent laisser un « commentaire » :
-
En bas du message du
jour (le dernier en date)
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Cliquez sur le mot « Commentaire »
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N’oubliez pas de
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- Choisissez de préférence « Anonyme » (à la fin de la liste) si vous
ne voulez pas vous compliquer la vie.
-
Puis concluez en
cliquant sur « Publier »
A
Jean de Vigneux
Merci
pour ton dernier mail. Nous avions eu un message rassurant d’Alain du type :
« La
bique de Jean se porte bien…Je répète : la bique de Jean se porte bien » !!!
Donc
pas de fièvre Q à l’horizon !!
Et
l’informatique ? et tes études ?
Nous
venons de recevoir ton mot…Pas eu le temps de le lire encore
CHRONIQUE
DE LA SEMAINE : LA CIRCULATION ROUTIERE :
On
s'attendait un peu à cette conduite particulière (rouler sur la bande d'arrêt
d'urgence, franchissement de la ligne blanche...) mais nous sommes surpris par
le peu de véhicules sur la route et le relatif bon état de la chaussée.
Évidemment,
à Athènes, question densité de circulation, c'est un peu différent ! Il y
a de nombreuses rues à sens unique, il faut dire là aussi que vu qu'on se gare
des 2 côtés de la rue si ce n'est des...3, il nous a été parfois impossible
d'emprunter certaines rues en raison de la largeur du « camion »
(2m40).
Le
stationnement en double (voir triple) file est chose courante mais tout cela
n'a pas l'air de poser problème à quiconque.
Les
accessoires les moins utilisés : ceintures de sécurité, casques de
moto...Les enfants voyagent volontiers sur les genoux du passager, le nez collé
au pare-brise quand ils ne tiennent pas le volant sur les genoux du
« conducteur ».
L’utilisation
des « warnings » est des plus étonnantes. Elle permet à peu près
tout ! En général, vous les mettez pour signaler que vous allez vous
arrêter, pour stationner, la plupart du temps sans prendre le besoin de faire
un créneau ! Non on reste là…en double file ! Ils permettent aussi de
faire demi-tour ou autre manœuvre strictement défendue par le code de la
route…français ! Ici pas de klaxon ou de warning : t’es un homme
mort ! Bien sûr, j’exagère un peu !
Cantonnier
est un métier d'avenir en Grèce : la végétation débordant de partout (jusqu'à
1 mètre) sur la chaussée, sans parler de la hauteur de taille (inexistante) des
arbres…C’est vrai, je suis bête, ça ne se taille pas un olivier ! Pour
ceux qui se sentirai une âme de cantonnier-né, je tiens quand même à préciser
que ce serait sur la base du volontariat car comme vous le savez, il n’y a plus
de sous dans les caisses de l’état grec.
Le
régime socialiste d’après les « colonels » a eu quelques effets
pervers…en ce qui concerne la fabrication des panneaux de signalisation, en
particulier celui concernant les côtes…Ceci ne sont que des supputations !!!
Les
géomètres n’ont pas pris le temps de mesurer la déclivité, un panneau 10% est
l’unique que l’on rencontre que ce soit en montée ou en descente. Vous pouvez alors
vous attendre à une inclinaison variant de 7% à 20% ! Mais le
« camion » a résisté et franchi ces obstacles sans trop de mal,
parfois à notre grand étonnement…
Traverser
la rue relève du gymkhana mais version Olympique...(normal pour la
Grèce !) Autrement dit, il faut être un véritable athlète, entraîné, pour
traverser la rue...au passage piéton ou alors comme nous...avoir beaucoup de
temps devant soi !...en attendant une période d’accalmie dans le flot de
la circulation...Sans parler de la vitesse : l'avenue en face du camping
d'Athènes doit être une annexe de la piste du Mans, c'est vrai que la ligne
droite pourrait être comparée à celle des Hunaudières...enfin ce n'est pas une
raison de la prendre à 180 Km...Nous sommes en agglomération tout de même!
Terminons
par une note un peu moins humoristique : les bas-côtés des routes sont
malheureusement jonchés de détritus, les virages servent de dépotoir gâchant
ainsi la beauté des paysages. Les poubelles sont bien présentes mais les bonnes
habitudes n’ont pas encore été prises, et quand elles le sont le ramassage par
les services municipaux ne s’avère pas suffisant. Les plages n’échappent pas à
la règle rendant la baignade beaucoup moins agréable qu’elle pourrait
l’être !!
Nous
nous rendons comptes que les normes européennes ne sont pas les mêmes
partout !!
Elle a une tete de "loucoum "votre patiserie.
RépondreSupprimerOn va dire que c'est originaire de Bretagne ... Et que c'est a base d'oeuf de tortue recuperé sur la plage malgré les interdictions.
Sinon le mail : jedelbes95@yahoo.fr
merci de nous faire profiter
le précédent message était de Danielle et Jérémy
RépondreSupprimerUn petit coucou de Bourgogne et merci de nous faire voyager par procuration. Bonne route aux voyageurs. Bien amicalement, les FABBIANO
RépondreSupprimerUn petit coucou du Jura ; quel plaisir de suivre vos aventures et de vous voir dans une si bonne forme! Cette mer si bleue nous fait rêver. Take care! Les Jurassiens.
RépondreSupprimertesting,testing, testing - ma fille vient d'expliquer le systeme - comment ca marche - donc, ce message est <>! Richard et Kim
RépondreSupprimer