NE POUVANT PLUS CAPTER...
En attendant la livraison de la
parabole, nous passons encore quelques jours autour d'Athènes. En
tout, nous aurons finalement séjourné une dizaine de jours dans la
capitale grecque. Nous nous rendons bien compte du privilège que
nous avons de pouvoir en profiter autant.
Mardi 19 Juin – Camping Athènes – 117 km – Max : 38°
Nous avons décidé d'aller visiter le
monastère de Daphné, uniquement ouvert les mardi et vendredi pour
cause de réfection en cours. Il a effectivement subi d'énorme
dégâts lors des derniers tremblements de terre de 1980 puis 1999.
Longtemps fermé au public, nous avons la chance de pouvoir y
pénétrer.
Nous trouvons porte close mais soudain
elle s'ouvre comme par miracle (Aidée par la caméra de vidéo
surveillance!). Une responsable nous invite (à voix basse) à nous
rendre dans un bâtiment rénové pour voir une vidéo sur les
mosaïques visibles dans l'église en cours de restauration. Petite
frustration car nous pensons que la visite s’arrêtera à ces
quelques images virtuelle. L'édifice a effectivement énormément
souffert et est bardé de nombreux échafaudages et d 'étais.
En sortant, nous sommes interpellés
par une restauratrice qui nous propose de faire une visite « privée »
dans le monastère. Nous nous sentons un peu VIP. Nous montons, grâce
aux échafaudages, jusqu'en haut du dôme pouvant ainsi observer de
très près les différentes mosaïques du XI ème. Seule
frustration : pas de photos !
Nous finissons notre visite par les
jardins.
Monastère de Daphné en pleine restauration. |
Voulant poursuivre la visite des monastères d'Athènes, nous nous dirigeons vers celui de Kessariani. Le « camion » et le chauffeur vont bien se comporter car nous traversons tout Athènes. Nous revoyons le stade, l'Acropole, le temple de Zeus, le parlement...mais en arrivant au pied de la colline, impossible de pénétrer sur le site. Les pompiers sont sur place, les incendies sont nombreux en ce moment.
Nous retraversons Athènes vers le sud
pour tenter de trouver un endroit où dormir le lendemain. Mais
l'urbanisation est dense et la partie difficile. Après un bain dans
la banlieue athénienne, nous rejoignons le camping.
Nous retrouvons Nadine et Jean-Paul,
nos « tourdumondistes » avec qui nous dînons
tardivement. En effet, est-ce le décalage horaire non encaissé ou
les coutumes qui nous encouragent à passer à table vers 15h le midi
et 22h le soir...Enfin, tout ceci ressemble fort à un rythme de
vacances ! Il faut dire, qu'à 22h, la température est un peu
descendue et l’appétit revient progressivement.
Dîner de bretons convertis à l'Ouzo |
Mercredi 20 Juin – Athènes – Corinthe – Athènes – 265 Km – Max : 40°
Nous avons invité Bénito et
Vassiliki à une petite excursion à Corinthe et ses environs.
Ils arrivent en bus vers 9h. La ligne
est directe depuis le Pirée.
Nous prenons la route côtière, en
évitant l'autoroute. La route surplombe la mer Egée toujours aussi
turquoise.
Le canal : Longueur : 6,5 km - Largeur : 23,5 m |
Ce canal, si connu, est effectivement
très impressionnant par sa profondeur, son coté rectiligne, son
étroitesse. Vieux rêve qui ne prit forme qu'à la fin du XIXème
siècle malgré les volontés initiales de Néron (67 av. J.C.) qui
donna le premier coup de pioche avec une pelle en or mais les
instruments de l'époque ne purent venir à bout de la roche !
Nous partons vers l'ancienne Corinthe : théâtre grec, odéon romain, temple d'Apollon (un des plus anciens de Grèce – 550 av. J.C.).
Le temple d'Apollon |
Direction Loutraki, station balnéaire,
réputée pour ses eaux thermales. En ce milieu de semaine, il n'y
pas grand monde sur cette plage qui nous fait penser à la baie de La
Baule.
Thérèse nous guide vers un lieu
idyllique que nous avions trouvé dans des récits sur Internet :
« Le lac bleu » (Lac de Vouliagmenis). Nous aurons en
fait l'occasion d'y retourner et d'y dormir les jours suivants.
Bénito et Vassiliki sont ravis de
déjeuner dans le « camion », au menu : rillettes de
thon (La Belle Iloise!), rillettes de canard, salade grecque et
fruits !
A table ! |
Sortie du bain d'un nageur de l'ex-RDA...On voit l'effet dévastateur des hormones.. |
La visite se poursuit avec l'Héraion (temple d'Héra), 8ème siècle avant JC, situé dans un cadre magnifique.
l'Héraion |
Un phare est planté au bout du cap. De
là, nous découvrons un panorama splendide sur le site antique, le
golfe et le canal de Corinthe, les côtes et massifs du Péloponnèse,
le golfe d'Alkyonidon et le massif du Parnasse.
Vue panoramique du cap |
Presque la Bretagne... |
Le retour fut quelque peu mouvementé car sur les conseils de Catherine (GPS), le « camion » dut se transformer en 4 X 4. Nous dûmes emprunter une piste forestière escarpée et plus que caillouteuse.
Secoués comme un shaker, les passagers restent silencieux, « serrant des fesses ». Nous ne parlons pas du conducteur !! qui s'en sortira avec brio.
Nous nous obstinons à ramener Bénito et Vasiliki au Pirée malgré les mises en garde de Bénito sur la circulation. Le labyrinthe du Pirée et le stationnement anarchique rendent notre progression difficile. Nous nous rendons à l'évidence qu'il est impossible de les ramener au pied de leur immeuble.
Nous nous quittons garés en double
file !!, pratique plus que courante en Grèce.
Jeudi 21 juin : camping Athènes – 0 Km – 40°
Journée tranquille. Après plus d'un
mois d'errance, il nous faut penser à nous refaire une beauté et à
trouver un coiffeur. Thérèse est sûrement la plus angoissée à
trouver un « bon » coiffeur. Danika nous pensons bien à
toi et à ta petite famille …
Après passage à « Hair studio » |
La Directrice du camping, qui ne peut
se payer le coiffeur comme de nombreuses grecques, nous dirigera vers
le centre ville chez Hair Studio (le résultat ne sera pas si mal).
Un dernier petit tour de bus et de métro, Au revoir Athènes.
Soirée tardive avec les morbihanais. |
Vendredi 22 juin : Camping Athènes – Lac de Vouliagmenis – 103 Km – 40°
12 H : les accessoires de la
parabole sont arrivés. Rendez-vous est pris pour le lendemain matin.
Sauvés, nous pourrons regarder le
match de football Espagne – France (en cours à l'heure où nous
vous écrivons !!).
14 H, Adieu Athènes. Nous partons
dormir sur les rives du lac qui nous a tant plu.
Baignade tardive pour Sieg et Volga :
20 H ! et arrivée des morbihanais vers 20 H 30.
Grand luxe, nous prenons l'apéro sur
la plage et ne réintégrons le « camion » que vers
22 H 30 - 30°. Les grillons ont pris le relais de « Τζίτζίκα » (prononcé Tzitzica!) Ce qui vous évoque : les... ???.
22 H 30 - 30°. Les grillons ont pris le relais de « Τζίτζίκα » (prononcé Tzitzica!) Ce qui vous évoque : les... ???.
A regarder avec modération !!! Sinon on devient accro ! |
Samedi 22 Juin - Lac de Vouliagmenis – Mandra (banlieue d'Athènes) - Lac de Vouliagmenis – 154 km – Max : 45° toujours à l'ombre.
Réveil
matinal car nous avons rendez-vous de bonne heure pour la parabole.
Nous
prenons l'autoroute, aussi chère que Nantes-Angers, pour gagner du
temps.
La
réparation est rapide et nous retrouvons William Lémergie sur Télé
matin !
Retour
tranquille par la route côtière peu fréquentée.
Déjeuner
et soirée avec Nadine et Jean-Paul...
Nadine
nous prépare son caramel au beurre salé que nous dégusterons au
petit déjeuner du lendemain matin. Un régal !
Dimanche 24 Juin - Lac de Vouliagmenis – Acrocorynthe – 54 Km – Max : 38°
Avant
de prendre le petit dej, la baignade s'impose à Siegfried même si
la nuit a été un peu moins chaude : 27° au réveil dans le
« camion ».
Ce
matin les jeunes (mariés) morbihannais nous quittent pour découvrir
le reste du monde. Nous avons passé presque une semaine ensemble
avec de bon moments à la clé. Nadine et Jean-Paul en vieux
baroudeurs nous ont donnés un tas de tuyau pour nos futures
aventures.
Nouvelle
baignade avant le déjeuner. Nous prenons la route vers Corinthe avec
la « clim » appréciable sous ces fortes chaleurs. A
nouveau le canal, avec cette fois, un bateau tiré par un remorqueur,
ça vaut une photo ! On mitraille ! Il y en aura au moins
une correcte pour le blog !
Canal de Corinthe...avec bateau ! |
A Corinthe nous cherchons désespérément un point Wifi ! Ça se terminera sur la plage (sans Internet) mais avec une eau à 23-24° ! Même Thérèse ne peut résister à l'appel de la fraîcheur. Les douches de plage nous permettrons de faire le plein en eau.
Après une heure, nous voilà reparti à la recherche cette fois d'un Cybercafé mais nous sommes dimanche après midi et le centre ville est désert, seule la plage est animée.
Nous remettons au lendemain (pour la 3ème fois) cette quête et partons dormir au pied de la citadelle de l'Acrocorinthe, située sur une colline culminant à 576 m. Il y a un petit vent et l'on domine le golfe de Corinthe et le nord du Péloponnèse.
Vue panoramique sur la forteresse et le golfe de Corinthe |
La citadelle au coucher du soleil |
Cette forteresse militaire fut souvent convoitée et passa de main en main : les francs, les turcs, les vénitiens … A l'époque antique, c'était le bastion de Corinthe et au moyen âge la plus grande citadelle de Grèce. Il est conseillé de ne pas manquer le coucher de soleil à cet endroit, sauf que ce soir ce fameux soleil se couchera dans les nuages. Nous prendrons tout de même quelques photos.
C'est dur pour tout le monde...On tire la langue ! |
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LE PAIN GREC
Suite au commentaire, laissé par
Laurent « Le Talmelier » sur le pain en Grèce. Je
souhaitais moi même aborder le sujet.
Avant tout, je tenais à l'en remercier
et reproduire ci-dessous son commentaire car tout le monde n'a
peut-être pas eu l'occasion de le lire.
« Petite
histoire sur les mangeurs de farine, ainsi HOMERE surnommait les
grecs.
Les
grecs ont découvert le pain et le levain, au contact des égyptiens
à partir des années 800 avant J.C.
Ce
sont les grecs qui inventent les premières levures préparées :
plutôt que de se contenter de prélever un reste de pâte de la
veille pour lever le pain, il profitent des vendanges pour réaliser
une pâte à base de moût de raisin et de houblon qu'ils stockent
pendant des mois dans les amphores.
Il
suffit de prélever un morceau de ce levain séché et de
l'incorporer dans la farine pour obtenir une pâte fermentée.
Les
grecs sont avant tout des consommateur d'orges qu'ils préparent, non
sous forme de pain, mais de maza, une galette non fermentée cuite
sur une pierre chaude. Les premiers boulangers s'installent à
Athènes au V siècle avant J.C.. Ils sont dits mageiros: pétrisseurs
de pâtes.
Il
y a aussi le culte de DEMETER, déesse de la terre cultivée et des
moisons, maîtresse des grands pains.
Il faut savoir que PLATON fera l'éloge de THEARION, le plus célèbre boulanger d’Athènes pour la qualité de ses pains aromatisés aux herbes, au miel ou au vin, garnis d'olives ou de fromage.
merci
pour les photos et a bientôt. Le Talmelier »
Si
le pain a bien changé depuis les temps antiques, il n'en reste pas
moins très présent dans l'alimentation des grecs.
En
venant ici, nous avions peur de ne pas trouver de pain ! Qu'est
que les français...enfin...NOUS pouvons être bête ! Nous
avions en effet rempli le congélateur de 2 boules tranchées made in
Saint Herblain et de quelques tranches de pain bio du « Talmelier » !
Ce n'était pas vraiment la peine. Les boulangers (« αρτοποιείο »
prononcé « artopiio » ou pour nous plus souvent
« Bakery »!) sont bien présents !
Bien
sûr dans les supermarchés, on trouve souvent les classiques pains
de mie à l'anglaise mais dans les petits commerces spécialisé ce
sont plus souvent des pains « miches » (entre la boule
allongé et le bâtard). Comme en France et sans doute ailleurs dans
le monde, la qualité est très variable.
Un
français que nous avions rencontré au début de notre voyage, nous
avait répondu que « de toute façon, toutes les boulangeries
se valaient...il n'y avait pas de bon pain ! » Ah notre
esprit franchouyard ! Évidemment, pour trouver une baguette
digne de ce nom...Nous n'en avons pas trouvé...Mais nous n'en
cherchons pas.
Les
pains (« ψωμίί »
prononcé « Psomi ») que nous mangeons quotidiennement (1
à 2) sont souvent briochés, parfois sucrés, pour d'autre jaune
(probablement avec un apport de farine de maïs). La croûte est
rarement croustillante, et plutôt terne. Comme nos boules : peu
de croûte, beaucoup de mie.
Laurent
(Le Talmelier), tout ça doit bien t'horrifier ! En effet, ici
aussi, il doit être bien difficile de trouver des farines sans
additifs. Nous pensons souvent à toi quand on voit l'utilisation qui
est faite du sésame présent sur de nombreux pains, pâtisseries et
friandises...on commence à s'en lasser ! A croire que la Grèce
est un champ de sésame !
Pour une fois du pain croustillant et des viennoiseries pour le petit dej. |
Le
pain sèche malheureusement très vite, il est à peine consommable
le lendemain. Il faut dire qu'avec 30° ou 40°, peu de pain
résistent !
Dans
les rues on trouve aussi de nombreux vendeurs de viennoiseries :
sorte de petites couronnes briochées recouvertes elles aussi de
sésame ! Délicieuses trempées dans le café du matin. Notre
ami Vassiliki les appellent les « croissants grecques ».
Hello,
RépondreSupprimerÇa fait du bien de voir que le soleil n'a pas disparu de ce monde !
Nous, on a pas besoin de sortir le maillot de bain pour être au frais.
Merci pour toutes les photos et infos sur la Grèce, plus je vous lis, plus j'ai envie d'aller y voir de plus près.
A bientôt
Isabelle
Ps alors c'est quoi l'ingrédient mystère dans le pain : du cacao ?
Bonjour les amis,
RépondreSupprimerJ'ai cherché des renseignements sur vos petits sablés en forme de crotte... rien! Que de belles rencontres pour vous qui embellissent votre voyage!
Hier, triste jour pour nous... Notre petite Jade nous a quitté, elle a rejoint son ami Iris au paradis des chats. Elle nous manque, 18 ans auprès de son animal c'est pas rien... Elle a eu une belle vie. Nous sommes triste, Thérèse tu nous comprends.
A part ça Alexis profite des fraises de votre jardin. Maman et papa se préparent pour leurs vacances, ils en ont besoin.
Merci, grâce a vous nous voyageons aussi.
Gros bisous a vous deux et caresses à Volga et Dolly.
Morgane.
Mon adresse mail : jo2mo@hotmail.fr