vendredi 18 mars 2016

Partez vous ressourcer à Hakuna Matata (Sénégal)

Chers Amis,
  • si vous êtes un inconditionnel de la vie trépidante de la ville,
  • si vos activités favorites sont les sorties au cinéma, au théâtre ou au restaurant,
  • si votre voiture est indispensable à votre confort quotidien,
  • si vous suffoquez au-dessus de 22°,

Alors, ne lisez pas ce qui suit car cet endroit n’est pas pour vous !

Il n’est pas dans nos habitudes de vous narrer nos voyages « en différé » mais faute de moyens de communication « modernes » (informatique, wifi…), nous avons décidé de vous raconter notre dernier séjour en Afrique en quelques épisodes.

Nous ne pouvions pas ne pas vous faire connaître cet endroit du Sénégal où nous avons séjourné un mois en Février : le Paradis sur terre.


Situé à l’embouchure du Siné Saloum, sur l’île de Mar Lodj, à 160Kms de Dakar, pour y accéder il faut compter 2 h 30 de taxi brousse, ¼ heure de pirogue et ¾ heure de charrette tirée par un cheval à traverser la savane. Et là est l’éblouissement, l’arrivée au fameux campement qu’est HAKUNA MATATA. Nous vous promettons un dépaysement total.

Plus de voitures …

Transfert en pirogue
Puis la calèche...
Enfin arrivés !














Avec nos amis Patricia et Jackie...et le "petit chien" !
Durant plus de trois semaines, nous n’utiliserons que les moyens de transports locaux : la marche à pied, la calèche au rythme du cheval, le petit bateau d’Olivier et la pirogue.

Balade dans la savane
Promenade en pirogue

Olivier nous emmène dans son "petit bateau"

Dans le campement :

Les cases...: maisons à dormir...
  • une case rudimentaire au nom d’oiseau ou de poisson, nous sert d’habitation.
  • pour les commodités, les toilettes sont à proximité avec une chasse d’eau « sérère », comprenez un seau pour évacuation, les cabinets de toilette. Les douches sont depuis peu avec eau chaude. Tout cela est parfait quand il y a de l’eau … en fonction du bon vouloir du service des eaux.. Heureusement que le campement est pourvu d’une réserve pouvant pallier à ce manque …
La salle à manger en plein air
  • pour les repas, une salle commune mais quels repas excellents d’une extrême fraîcheur, (et pour cause pas d’électricité, heureusement un groupe électrogène fonctionnant de 19h30 à 23h30), à majorité de poissons (pêchés dans la journée), des gambas, des coquillages, des étrilles, des huîtres de palétuvier, des poulets des « bonnes sœurs », certaines fois un bon morceau de zébu.

Le matin, pas besoin de réveil. Les oiseaux sont là pour nous le rappeler. Nous ne pourrons pas citer tous leurs noms tellement ils sont nombreux : plus de 135 espèces répertoriés seulement dans le campement : les calaos, les tourterelles (pas celles de chez nous), les gonoleks, les tisserins (avec leurs drôles de nid), les rolliers d’abbysinie, les outardes, les engoulevents, les vanneaux armés, les perdreaux, les oedicnèmes et j’en passe, sans oublier les oiseaux de mer comme les hérons, les pélicans, les flamants roses, les courlis, les mouettes, les martins pêcheurs, les aigrettes, les balbuzards, etc, etc, etc, et nous en oublions.

Si votre ramage se rapporte à votre plumage...
"Le Phénix" de Marlodj : le Rollier d’Abyssinie
Un vanneau armé au "garde à vous"

Les tisserins prennent leur bain

Parlons aussi des innombrables crabes de terre, crabes violonistes qui sortent de leur cachette ensablée lors de la marée descendante, des mangoustes, des varans, des gros lézards.

Qu’avons-nous fait de nos journées nous direz-vous ?


Au petit jour
Le lever se fait au chant des oiseaux. Après le petit déjeuner avec confitures de mangue, de goyave, de bissap (hibiscus), nous partons pour une partie de pêche à la ligne au ponton, agrémentée d’une marche le long du Siné Saloum et dans les mangroves, de ballades en pirogue et dans le petit bateau d’Olivier, sans oublier la baignade matin et soir. Nous partirons aussi à la visite des villages alentours, des écoles et de la faune et de la flore (baobabs, anacardiers, kinkélibas, acacias, palmiers rôniers, palmiers cocotiers, palmiers à huile, fromagers, manguiers, papayers, hibiscus, goyaviers, eucalyptus, bougainvilliers, etc …), sans omettre la messe mémorable du dimanche.

Sortie colorée de la messe dominicale
Après le repas du soir et notre infusion de kinkéliba (avec ou sans rhum), nous rentrons fourbus et épuisés de tant de nature, ne parlons pas du soleil ! dans la nuit, nous aurons même l’occasion d’entendre le cri des chacals et des hyènes.

Au coucher..
Un endroit à découvrir en espérant qu’il puisse encore subsister quelques années car cela s’avère difficile pour Olivier, seul « grand Chef » du Campement qui doit, en plus de tout ce qu’il a à faire, se réserver une journée par semaine pour le ravitaillement.

Olivier, être d’exception, se montre aussi attentionné avec ses hôtes qu’avec son personnel qui le lui rende bien, personnel tout à fait agréable avec la clientèle.
En compagnie d'Olivier et son équipe :
à genoux (de gauche à droite) : votre narrateur, Abdou, Sékou, Fatou, Ousmane, Patricia (femme d'explorateur) - Debout (toujours dans le même sens !) : Bandia, Babou, Moussa, Olivier (farceur!), Alioune, Thérèse (femme de narrateur), L'EXPLORATEUR Jackie !!!

Les prochaines semaines, nous reviendrons vous narrez nos découvertes et surtout la paix et le bien être que nous avons retrouvés dans ce lieu d’exception.


Si ces quelques lignes vous donnent déjà envie d’en savoir plus et éventuellement d’y séjourner, continuez à consulter ce blog et allez sur le site d’Hakuna Matata : http://www.campement-hakunamatata.net/

Tableau de sable librement inspiré et réalisé par Tony

A suivre...


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