jeudi 4 juillet 2013

De Galice en Gaulle

C’est avec plus de 10 jours de retard que nous vous livrons nos dernières impressions de ce voyage qui nous ramènera à notre port d’attache…Saint Nazaire !

Itinéraire de notre dernière semaine (16 au 23 juin 2013)

La dernière fois, nous nous étions quittés à Monçao (prononcé « Monson » !) au nord du Portugal. Nous passons le samedi soir au restaurant « 7 à 7 » (non ce n’est pas la teinturerie « Sec à Sec » ou l’épicerie locale « Huit à Huit »).
Thérèse se risque à une recette de Bacalau « exotique ». Nous vous rappelons qu’il est sensé exister plus de 365 recettes de la fameuse morue : une pour chaque jour le l’année. Celle-ci est, semble-t-il, l’exclusivité du resto : morue avec ananas et banane en croûte de…Oui la fameuse « batata » ! Pas de repas sans patates ! Il faut dire que là elles sont croustillantes et gonflées sans être grasses…Enfin original à défaut d’être transcendant…l’Alvarhino (haut de gamme de la carte) est pas mal du tout.

Le lendemain matin, il nous faut trouver une borne Wifi (non sécurisée). Nous parcourons la ville de long en large avec notre camion espion pour basculer notre post hebdomadaire ! Le seul endroit est l’esplanade principale mais, en ce dimanche matin, les places sont chères en particulier pour notre véhicule de 7 mètres ! Nous décidons donc de partir et de nous diriger vers Melgaço en longeant le Minho : rivière frontalière qui sépare le Portugal de l’Espagne.

Arrivé à Melgaço, Siegfried se balade en tenant à bout de bras son téléphone portable comme un compteur Geiger et trouve enfin un spot prêt de la mairie…après s’être cassé la figure dans un terrain vague…évidemment quand on a les yeux rivés sur son écran de mobile on les a pas pour regarder par terre !

Il nous faudra plus d’une heure (habituelle) pour basculer notre prose et les illustrations. Nous repartons vers 14h00 (heure locale).

Nous devons alors vous avouer que nous avons un rêve secret : retrouver la bodega (côté espagnol) dans laquelle on avait mangé une «racion de Poulpo à la Galega » il y a deux ans en compagnie de nos amis Jacqueline et Edmond ! Inutile de vous préciser que nous nous étions régalés.

Mais il est déjà bien tard ! En effet, même si les espagnols n’ont pas la réputation de manger de bonne heure, au contraire des portugais où tout le monde est à table à midi…En Espagne, il n’est pas 14h mais 15h décalage horaire oblige ! Nous traçons donc la route…mais, dans nos souvenirs l’endroit est imprécis bien qu’étant sur cette route frontalière…Et c’est alors…qu’au détour d’un virage…Nous apercevons le lieu…
Et…Les vendeurs de poulpe sont toujours là…Car, en effet, ceci mérite une petite explication…

Stand de la Pulperia
En fait, le dimanche matin un commerçant s’installe en face d’un café, comme, par chez nous les vendeurs d’huitres à la sortie des boulangeries, et prépare ses poulpes. Vous, consommateurs, qui raffolez de ces petites bestioles, passez commande et allez vous installer au café. Le poulpe vous est livré sur un plateau (= assiette en bois) et vous consommez au bar ! Le principe est assez sympa et puis alors..le poulpe…même Thérèse qui était fâchée avec depuis des années, s’est réconciliée !
Et voila la bête...Enfin...Il n'en reste plus que la moitié !

Dans votre assiette...Prêt à déguster avec
une pointe de Paprika et de piment ! 
Il y a deux sans avec Jacqueline et Edmond... Que du bonheur !
 Nous passons commande et nous nous régalons avec une bonne bière. Nous nous rappelons du serveur et lui racontons pourquoi nous sommes là ! Un peu surpris que nous puissions faire un tel détour pour une assiette de tentacules, il nous donne même la carte de la pension…Au cas où on veuille venir passer des vacances dans ce trou paumé…pour nous goinfrer de poulpe !

On se régale toujours autant...

Même Thérèse finira son assiette
Rassasiés, nous reprenons la route en direction d’Ourense où nous pensons passer la nuit. Mais, à l’approche de cette ville, nous nous apercevons qu’il s’agit d’une capitale régionale comptant plus de 100.000 habitants. N’ayant pas l’intention de dormir au pied d’un échangeur routier, nous poursuivons vers le Nord. Dommage, cette ville thermale pleine d’histoire vaut sûrement le détour. Nous reviendrons dans un prochain voyage.


Nous avons repéré une halte dans un petit bourg : Chantada qui possède une aire pour camping-cars. Mais en arrivant, celle-ci est réquisitionnée pour le tournoi de foot qui bat son plein…Il nous faut donc trouver un autre endroit…Et c’est dans le village de Taboada, dont la seule originalité est son nom, que nous ferons étape…garés dans une rue peu passante près du « Tanatorio » dont nous n’avons toujours pas compris le sens exact (du mot). Dans un premier temps, Siegfried pense qu’il s’agit d’un gymnase désaffecté…Il semble être associé dans un certain nombre de cas aux…pompes funèbres ! Si quelqu’un avait un indice…En fait, on aimerait savoir si on a dormi à côté de la morgue ! L’endroit était cependant…très…calme !


L'église de portomarin
En ce lundi matin, nous faisons un crochet par Portomarin où nous recroisons le chemin de Saint Jacques de Compostelle. En cette mi-juin, les pèlerins sont nombreux malgré une météo bien triste. Cette partie est d’autant plus fréquentée que nous sommes à moins de 100km de Saint Jacques et que certains ne font que les derniers kilomètres comme cette américaine que nous croisons et qui arrive d’Alaska. Son départ a été retardé de plus d’une semaine à cause de grèves dans les transports aériens ; elle s’est ensuite payé 15 heures de bus non-stop parce qu’elle s’était trompée sur le nom de sa destination ! Elle n’a jamais vraiment fait de marche et sort d’une opération à la jambe. Ce matin, après les 7 premiers miles elle va essayer de poursuivre ! Un peu caricatural mais très américain… !

Reconstruite pierre par pierre...numérotées...


Cette petite ville fut, en fait, reconstruite dans les années 60 sur une colline surplombant un lac car l’ancien village est englouti sous les eaux de cette retenue artificielle du Minho. L’église du XIIIème siècle fut déplacée et reconstruite pierre par pierre, chacune d’entre elles ayant été numérotée. Nous sommes lundi et malheureusement c’est jour de fermeture. Nous n’en verrons que l’extérieur.



Plaza del Campo à Lugo
Notre route nous mène à une autre capitale régionale (de la Galice intérieure) qu’est Lugo. Ville importante déjà au temps des romains, elle est entourée de remparts datant pour certains de cette époque. Ayant repéré un parking, dans le centre, pouvant accueillir des camping-cars, nous prenons le risque de nous aventurer dans la vieille ville. Le parking est bien là mais pas trop conçu pour les long véhicules comme le nôtre ! Aidé par le gardien du parking super sympa, nous limitons les éraflures !

Entre deux averses, nous partons à la découverte du centre, mais en ce lundi peu de monuments sont ouverts, nous nous contenterons de la cathédrale, l’inévitable Plaza…Mayor ! C’est, parait-il, ici que l’on mange les meilleurs poulpes ! Bien que la mer ne soit pas à proximité ! Mais nous resterons sur notre souvenir d’hier ayant trop peur d’être déçus par celui que l’on nous proposerait…Vous voyez : On s’était vraiment régalé !
Cœur de la Cathédrale de Luga

Avec sa vierge aux "Grands Yeux"
Apparemment une grande fête « romaine » s’est déroulée le week-end, nous avons bien fait de nous poser (près de la morgue !) à Taboada car nous aurions sûrement eu des difficultés à pénétrer dans Lugo.

Nous allons déjeuner à quelques kilomètres de là, à Cospeito. En fait, nous y passerons l’après-midi et la nuit. L’endroit est calme et à l’écart du village. A proximité d’une zone marécageuse, le lieu a été aménagé pour observer les oiseaux du marais et les migrateurs. C’est un lieu réputé un peu semblable à notre Brière.

Artisan sur le marché de Vilalba
Le lendemain matin, nous partons pour Vilalba. Nous nous dirigeons, là encore, vers l’aire de camping-cars…mais aujourd’hui c’est jour de marché !!! sur l’aire de camping-cars ! Encore une fois, on a bien fait de s’arrêter avant la veille ! Nous aurions sans doute été réveillés de bonne heure ! Si la ville ne présente qu’un intérêt limité, le marché est « couleur locale » en particulier le marché aux bestiaux, principalement cochons et moutons. Thérèse est frappée par les visages très typés. La langue n’est pas de l’espagnol, probablement du Galicien.
Nous en profitons pour faire quelques achats : 1 kilo de cerises, oignons et ail frais, des pimientos de Padron (on en raffole) et un  panta-court pour Thérèse (à 5€, on ne s’est pas ruiné !)

Quelle scène bucolique !
En début d’après-midi, nous rejoignons la côte que nous longeons. Le temps est maussade et nous nous posons à la pointe de Barres : la pointe la plus septentrionale de la péninsule ibérique (après avoir fait la plus occidentale, au Portugal !). Nous avions découvert l’endroit il y a 2 ans et avions regretté de ne pas y avoir passé la nuit.
L’endroit est venté, isolé et sauvage…Ca nous plait bien ! Les animaux sont heureux de pouvoir se balader.


L’église de Nuestra señora de los Remedios
L’une de nos dernières découvertes avant de rejoindre Gijon, où nous devons prendre le bateau en fin de semaine, est la ville de Mondoñedo. Située au cœur d’une vallée verdoyante, un peu à l’écart de la côte, cette ville paisible est construite autour d’une imposante cathédrale qui mélange de nombreux styles architecturaux…d’ailleurs assez réussie… Commencée en 1219, les dernières modifications notables furent l’ajout de deux tours baroques aux XVIIIème.

Tout au long de nos déambulations, nous sommes frappés par le nombre d’institutions religieuses en tout genre, non seulement la Cathédrale et l’église de Nuestra señora de los Remedios mais aussi son palais épiscopal, son séminaire, ses couvents,… Cela nous fait penser à Saint Laurent sur Sèvre (par chez nous) ! On sent que cette bourgade vivait en grande partie grâce à la vie de ces communautés qui ont aujourd’hui pratiquement toutes disparues.
 
Nuestra señora de los Remedios
Si le mercredi soir est un peu déprimant : météo maussade, rues désertes, lumière tristounette nous profiterons du jeudi et du retour du soleil pour faire un tour au marché en centre ville. Le cœur est plus animé et offre un autre visage. Le temps se prête aux photos !


La Cathédrale de Mondoñedo
Place centrale face à la cathédrale

Le cloître du palais Épiscopal
et la spécialité du coin : la tarta de Mondoñedo...un peu bouratif !
Après avoir fait quelques emplettes, nous reprenons la route et nous dirigeons vers un site naturel exceptionnel et très touristique la plage des Cathédrales. Cette plage doit son nom aux falaises sculptées en arc-boutant par la mer. L’Étretat galicien en quelque sorte !





Une dernière nuit au bord des falaises d'Ortigueira et nous rejoignons vendredi Gijon où nous nous poserons pour le week-end.

Le retour en bateau du dimanche est un peu plus mouvementé que l’aller mais nous résisterons. Sommeil difficile à trouver…Contrairement à l’aller…nous sommes reposés ! Et la fatigue n’est pas là pour nous assommer ! Vers 6 heures du matin en ce lundi 24 juin, nous passons sous le pont de Saint Nazaire, le spectacle est grandiose et …il fait beau !

A défaut de dormir on s'occupe comme on peu...Un peu Bidochons ? !!!
En rejoignant le camping-car, nous comprenons que la chienne a bien dû s’exciter. Les tapis sont sans dessus dessous mais pas de dégât, et encore une fois elle a tenu 15 heures.

Retour à Nantes vers 9 heures.

Maintenant, au risque d’être ridiculisé, nous devons vous faire un aveu…
Vous souvenez-vous que l’on a fait un détour de plus de 400 km pour aller chercher une bouteille de gaz à Bayonne (voir message du 2 juin)…Et bien…finalement…elle ne nous a jamais servi !!! Notre bouteille initiale a tenu les 4 semaines, mais nous avons voyagé tranquille.
Rappelons que lors de notre voyage en Grèce, une bouteille nous faisait 11 à 16 jours mais il faisait jusqu’à 40° ! Cette année rien de tel ! Et puis nous avons passé 6 nuits au camping : le frigo est alors branché sur le secteur.

Certains s’étonneront peut-être du peu de rencontres que nous avons fait, contrairement à notre expédition hellénique. C’est vrai ! et c’est une de nos frustrations. À cela plusieurs explications. Lors de notre précédent voyage dans le coin, nous étions avec le Traffic et nous pensons que les gens venaient plus facilement vers nous. Le camping-car ça fait plus « rupin ». En Grèce, nous avions le temps et étions sans doute plus disponibles, donc plus à l’écoute et prêts à répondre à la moindre sollicitation. Cette année nous reprenions un rythme plus soutenu 4 semaines et non 4 mois !

Si nous vous racontons tous nos voyages c’est autant pour partager nos émotions que pour vous donner envie de découvrir ces régions pas si lointaines.

A bientôt pour de nouvelles aventures. Bonnes Vacances à tous ceux qui en prennent et en vous souhaitant de faire le plein de découvertes et d’émotions.




dimanche 16 juin 2013

Nous amorçons notre remontée vers le Nord du Portugal


En démarrant la rédaction de ce troisième post (et semaine chez les Ibères), nous devons vous faire un aveu…Après vous avoir fait baver sur les températures caniculaires que l’on a eues à Caceres…ON S’EST CAILLÉ ! Nous avons cru comprendre qu’en France aussi l’été fit une brève apparition ! Et bien pour nous ce fut un peu pareil : dans l’œil de la dépression, nous avons subi quelques jours de pluie et des températures qui ne nous ont pas permis de sortir la garde-robe estivale.
Peut-être vous étonnerez vous de nous voir toujours  avec les mêmes vêtements mais on avait plus prévu pour la chaleur que pour le froid alors la veste polaire a bien servi !

En cette fin de semaine, l’anticyclone des Açores est de retour et les températures remontent doucement.

Notre parcours de la semaine écoulée.


Lundi, nous quittons donc Batalha après un dimanche de repos sous la pluie. Nous avons profité de la Wifi (municipale) de bonne qualité pour installer Skype…et nous réussissons à joindre nos « tour du mondistes » qui sont rendus au Canada (eux aussi sous la pluie !)…Un coucou vidéo aussi à la famille dans le Morbihan…Il faut bien s’occuper…et puis les dimanches soirs, c’est déjà tellement déprimant ! Comme vous l’avez compris…Nous sommes donc maintenant sur Skype !

Si certains n’aiment  pas aller deux fois au même endroit, ce n’est pas notre cas. Nous avons, en effet, nos lieux fétiches…pour nous, notre pèlerinage ne s’appelle pas Fatima (bien que pas très loin) mais plutôt Aveiro et sa lagune ainsi que la ville de Porto.

Pas un voyage au Portugal sans passer par la ville côtière d’Aveiro et surtout les petites villes balnéaires qui longent la côte telles que les plages de Mira, Vagueira, Costa Nova (avec ses maisonnettes « zébrées »), Sao Jacinto et jusqu’au Nord, près d’Ovar : Furadouro.

Costa Nova et ses maisons rayées

À nouveau cette année, nous y ferons étape en remontant vers le nord mais les maillots de bains resteront dans les placards.

La plage de Vagueira proche d’Aveiro est réputée pour sa pêche côtière qui se fait à partir de la plage. Autrefois effectuée par l’unique force humaine ou à l’aide de bœufs, elle est aujourd’hui mécanisée et s’effectue à l’aide de tracteurs.
Chaque pêche dure environ 2 heures et nous avons eu la chance d’y assister, ce qui n’avait pas été le cas lors de nos derniers passages.
Le « moliceiro » (bateau typique de ce coin – Voir photos) est mis à l’eau, poussé par un tracteur. Il traverse les premiers rouleaux laborieusement et décrit un grand arc de cercle au large tout en larguant son filet. De retour sur la plage, il accoste et vient se poser sur le sable, à nouveau aidé par les tracteurs.
Le filet est ensuite tiré au deux extrémités. Après ¾ d’heure, le filet apparaît chargé de poissons : principalement des sardines. En ce jour férié, les badauds sont nombreux et n’hésitent pas à se servir directement sur le sable…Les pêcheurs ne disent rien : sans doute s’agit-il de la « part du pauvre » !

Azulejos représentant la pêche sur la plage de Vaguiera

Mise à l’eau

Retour

Accostage

Le bateau est tiré sur la plage


Remontée des filets






Pour un des habitués qui assiste à la levée des filets, la pêche est bien maigre.

Nous passons à proximité de la magnifique
église de Valega, couverte azulejos polychrome

 Nous allons passer la nuit sur la plage de Furadouro à quelques kilomètres de là. Le parking est bien rempli de camping-cars, principalement des portugais qui sont en congés pour ce week-end prolongé de fête Nationale.

Difficile de résister aux devantures des « Confitarias – Pastelarias » qui proposent de nombreuses « douceurs ». Vous remarquerez que la couleur dominante est le jaune et en particulier le jaune d’œuf ! En effet, beaucoup des pâtisseries portugaises sont à base d’œufs et en particulier des jaunes car les blancs auraient été utilisés pour amidonnés les coiffes des religieuses ! Cette explication en vaut d’autres ! Enfin…ça fait quand même beaucoup de vocations si l’on considère les tonnes de gâteaux consommés ! Un de nos favoris, en dehors du traditionnel Pastel de Nata (pâte feuilletée remplie d’un flan…aux œufs crémeux), c’est le Pao de Lo, une spécialité d’Ovar… Siegfried fera une quinzaine de kilomètres pour en chercher mais en ce jour férié, il rentrera bredouille !

Devanture de Pastelaria

Pao de lo – sorte de gâteau de Savoie au cœur crémeux et fondant !
Se mange dans le plat à petite cuillère !

La lagune au petit matin...
Après avoir longé la côte, nous allons nous poser de l’autre côté de la lagune. Le temps est triste, le crachin donne un autre éclairage à ce paysage.

Aujourd’hui, direction Porto où nous allons passer 3 nuits au camping. Sur la route des dizaines de vendeurs de Cerises, à 2,50 € le kilo comment résister ?

Lors de notre premier passage, nous avons été envoutés par cette ville construite le long du Douro. À chaque fois que nous sommes revenus au Portugal, je crois que secrètement nous avons regretté de ne pas y revenir. Cette année, c’est fait et le charme fonctionne toujours.
Il faut dire qu’en 2008 nous sommes arrivés en pleine fête de la St Jean (Sao Joao) Saint patron de la ville. Et s’il y en a qui savent ce que le mot « fête » veut  dire ce sont bien les Portugais.

Notre première journée commence sous le crachin mais nous ne nous décourageons pas. Nous prenons le bus qui nous conduit dans le centre de Porto. Thérèse s’accroche à son siège et encore une fois serre les fesses…Les ruelles de Villa Nova de Gaia sont étroites…Et les petits cris qu’elle émet font rire les habitués !

La veille au soir, nous avons planifié notre parcours pédestre de la journée qui nous fait passer par quelques endroits que nous n’avions pas eu l’occasion de visiter en particulier les artères commerçantes que sont la Rua Formosa et Santa Catarina ainsi que le marché central qui est quelque peu décevant : en triste état et peu d’animation !

Le Pilori du marché
Marchande de poisson

Des « Pouces-Pieds » (pas de prix !)

Il y en a une qui a repéré la proie facile !

Façade « Art nouveau » d’une épicerie

Nous descendons sur la célèbre de gare de Sao Bento…Célèbre pour ses azuléjos qui recouvrent les murs du hall d’entrée et qui retracent les moments importants de l’histoire du Portugal.

Hall de la gare de Sao Bento

Le chœur de l’église des Clérigos
dans le plus pur style baroque

La librairie Lello & Imao, aussi belle
de l’extérieur que de l’intérieur

Avant de déjeuner, halte sur la place de Gomez Teixera devant le mur de l’église do Carmo. La fontaine est française…Cocorico…

L’après-midi est ensoleillée, nous avons bien fait d’insister. Nous nous arrêtons faire bronzette dans les jardins du palais de Cristal avant de nous diriger vers le Musée Romantique qui offre une vue imprenable sur le Douro.
Vue sur l’estuaire du Douro
Salon romantique
La Quinta de Macieirinha est la dernière demeure du roi Charles Albert d’Italie qui y mourut 2 mois après avoir abdiqué. Les pièces, mobilier, vaisselles sont très influencés par les styles anglais  et Empire (français) très en vogue à l’époque. C’est une atmosphère « cosy »  qui s’en dégage d’autant plus que nous sommes les seuls visiteurs à cette heure. Une seule déception : le sous-sol est sensé, selon notre guide (du Routard), accueillir le « Solar do Vinho do Porto » (La maison du vin de Porto)…Nous comptions bien nous payer quelques vieux Porto mais on trouvera portes closes…Closes déjà depuis quelques années ! Notre guide date de notre premier passage : 2008 !


Tableau représentant les quais de Porto au XIXème
Retour vers le centre pour reprendre notre bus. Thérèse n’en peut plus. Il faut dire que l’on a du faire plus de 8 km à pied aujourd’hui et avec sa hanche et une canne…

3648 – Un peu moins romantique…Mais Porto est aussi connu pour ces Tags

En ce jeudi matin, il bruine encore plus que la veille mais la météo est optimiste : le soleil devrait faire son apparition dans la matinée. Afin d’éviter les fatigues de jour précédent, nous décidons de prendre un forfait comprenant 2 circuits en bus impérial touristique et une balade en bateau sur le Douro. Bien que l’ayant déjà fait il y a 5 ans, nous jouons aux parfaits touristes et profitons une dernière fois de la ville.

En 2008…

5 ans plus tard...

Les berges du Douro

Quelques immeubles à proximité des quais



La Torre dos Clérigos (un des plus hauts
monuments du Portugal : plus de 75m)



La fin de semaine sera plus tranquille. Nous remontons vers le nord et profitons du soleil et de la mer. Il fait encore trop frais pour se baigner mais le temps se prête pour faire une partie de pétanque accompagnée d’un fond d’Ouzo grec ! La galanterie veut que je ne donne pas le nom du vainqueur…Volga et Dolly profitent aussi et s’éclatent dans les dunes de sable, en effet, L’endroit où nous passons la nuit est sauvage.

Le soleil est de retour…Vous les aimez ! Protégez-les !

Balade dans les dunes

Baignade, uniquement pour Volga…

Samedi soir, nous arrivons à Monçao, tout au Nord du Portugal, c’est une ville frontalière, capitale de l’Alvarhino (Vinho Verde). Nous avons là aussi eu l’occasion d’y venir deux fois auparavant et nous nous y sommes fait des amis. Nous avons une pensée toute particulière pour Augusto et Edmond que les traitements médicaux retiennent en France et qui, on en est sûr (on les a eus au téléphone !), auraient bien aimé être des nôtres.

En ce dimanche, nous allons quitter le Portugal, nous prenons la route du retour et traverserons la Galice par l’intérieur. Dans une semaine, nous prendrons le bateau à Gijon.

D’ici là, bonne semaine à tous et BONNE FETE à tous les papas et en particulier au mien, lecteur assidu du blog.