samedi 9 avril 2016

Il fait toujours aussi bon à Hakuna Matata

Voici plus d’un mois que nous avons quitté l’île de Mar Lodj mais il ne se passe pas une journée sans que nous en parlions entre nous ou autour de nous. Il semble alors bien normal de continuer à évoquer cet endroit dans notre blog.

Nous voulions vous parler un peu plus longuement des activités auxquelles nous nous livrons sur place.

Afin de pleinement profiter de notre séjour et trouver un équilibre entre repos et découverte, nous avons décidé d’effectuer une activité un jour sur deux. Ce qui sur 24 jours nous a permis de nous reposer…12 jours !!! Il faut reconnaître que le reste ne nous a pas trop fatigué non plus !

Parmi les activités les plus pratiquées, citons :
  • la pêche dans la mangrove ou sur le fleuve, voire en mer pour les plus téméraires
  • Journée en pirogue avec pique-nique méridien
  • Pêche à pied : coques, bulots, étrilles
  • Balade en canoë (ça rame un peu…)
  • Marche dans les alentours
  • Visite au village ou à l’école
  • Excursion à Joal Fadiouth et son île aux coquillages
  • Les salines de Palmarin

"5 kilomètres à pied, ça use, ça... "

Olivier, à son poste de pilotage préféré, nous balade dans la mangrove

Hakuna Matata est surtout connu dans les cercles des passionnés de pêche qui, pour les plus accros, font le tour du monde afin de découvrir les meilleurs « spots ».

Jackie avec son pote et son thiof 
En effet, de nombreux clients fréquentent ce lieu pour l’organisation de parties de pêche. Même si vous êtes pêcheur débutant, dans ces eaux parmi les plus poissonneuses du monde, il vous sera agréable de ferrer : carpes grises (n’est-ce pas Patricia ?), carpes rouges, thiofs (n’est-ce pas Jackie ?), capitaines, lottes, sompatts, etc … D’ailleurs, il ne fallut pas plus de deux lancers à Siegfried pour ramener une ombrine de 2,5kg, et cela du ponton. Evidemment, c’est sans comparaison avec la prise d’Olivier quelques jours plus tard : plus de 7kg !!

Il ne lui fallut que 2 lancers...

Hors compétition...
En plein effort..."Je l'ai, Je l'ai..."

Oui, Elle l'a !

Ziad n'est pas en reste avec son Sompatt
Qu'il est fier d'arborer son trophée...


leçon de pêche à l'épervier avec Abdou

Pour nos sorties en bateau, nous sommes accompagnés des jeunes piroguiers qui nous font découvrir les trésors de la mangrove et les techniques de pêche dans ce milieu.

Départ en pirogue pour les "touristes"...
Nous avons eu plaisir à retrouver Lamine qui lui aussi avait pris 5 ans depuis notre premier passage ! Il a aujourd’hui 18 ans et se débrouille comme un vieux loup de mer.

Lamine, en 2011, à 13 ans...

Lamine 5 ans plus tard...




Lamine et son oncle...plus jeune que lui !

La journée dans le Sine Saloum, nous a permis de découvrir toutes les richesses et activités de ce delta protégé.

Les embarcations rentrent au port

Nous passons devant, la Pointe de Djiffer qui regroupe une multitude d’embarcations et une foule de pêcheurs dont la plupart des prises sont exportées vers l’étranger ou vers la capitale : Dakar.

Quel spectacle coloré !

Adama, notre piroguier du jour, nous a réservé un cadre idyllique pour notre pique-nique du midi.


Que demandent-ils de plus ?

Adama avec la prise du jour comme déjeuner
Le repas est des plus agréables en bord de fleuve, sans oublier le poisson grillé fruit de notre pêche. Il se termine par, devinez quoi : une petite sieste (une de plus) à l’ombre de la paillote.

Il nous faut repartir vers le campement. Sur le chemin, nous longeons les nids troglodytes des martins pêcheurs pies, le petit village de coquillages avec sa mosquée, et l’incommensurable mangrove.

Le minaret de ce petit village de pêcheurs est visible à des kilomètres

Les baobabs font toujours parti du paysage.

un martin-pêcheur Pie aux aguets
Il est 19h quand nous rejoignons notre port d’attache après une si belle journée.

Abdou arbore un large sourire pour notre retour de balade

Existe aussi ici la pêche à pied comme nous aimons la pratiquer par chez nous. Olivier nous fera découvrir comment capturer les étrilles dans la mangrove, ainsi que les bulots « locaux ». 

Un plat de bulots ("ramassés à la main") avec son aïoli maison


Pour ce qui est des coques, aucune connaissance particulière n’est demandée. Il suffit de bien courber l’échine, ou encore mieux (pour pas se fatiguer) de s’asseoir directement dans le fleuve, et vous ramenez dans la main d’énormes « rigadeaux ».


Une activité des plus sportives est la balade en canoë (dont Thérèse ne fera pas partie). Elle attendra sagement le retour des sportifs du dimanche. Cette sortie ne sera pas des plus faciles car effectivement il faut savoir manier la pagaie.

Retour triomphal après...maintes difficultés !

Départ du campement en calèche

Nous avons sillonné les alentours à pied et à cheval (ou plutôt en « calèche ») car ici point de véhicule motorisé. C’est certainement la meilleure façon de découvrir et de nous imprégner de notre environnement. A plusieurs reprises, Alioune nous emmène sur son modeste attelage car il faut bien reconnaître qu’ici une calèche est constituée d’un plateau en bois et de deux roues. Quelques coussins éculés permettent quelque peu de soulager notre postérieur endolori par les trous et les ornières du chemin … Connaissant sur le bout des doigts son Ile, c’est un guide hors pair qui nous interpelle à la moindre curiosité : arbres, plantes, oiseaux, animaux … mais plutôt que de longs discours, voyons cela en images.

A l'ombre du baobab...

Les "pains de singe", fruits du baobab


Il n'y a pas que les singes qui en raffolent.
Très en vogue diététiquement parlant car il contient
5 fois plus de vitamine C que le kiwi !

Les Choucadors à longue queue ou Merles métalliques

Quand Zébu...zé blus soif !


A suivre...