lundi 30 juillet 2012


L’EST PÉLOPONNÈSE : NAUPLIE, EPIDAURE, MYCENES ET LES AUTRES …

Voici notre tour du Péloponnèse qui se termine en apothéose avec des sites mythiques comme Epidaure et Mycènes… Ceci ne nous a pas empêché de trainer dans des terres plus sauvages avec des paysages toujours aussi enchanteurs et sur des plages toutes aussi attirantes les unes que les autres et invitant à la baignade !

La région et la période est certes plus touristique mais apparemment on est loin des affluences des années passées. Crise oblige et travail de sape des média semblent avoir eu raison de l’hospitalité grecque. 

Nombreux commerces ont mis la clé sous la porte et les « taverna » ne font pas le plein. Cependant, comme nous avons eu l’occasion de l’écrire, la crise n’est pas flagrante au quotidien malgré des salaires nettement inférieurs à ceux de la France mais un coût de la vie similaire à celui de l’hexagone. Alors, comme nous l’on dit plusieurs grecs, 
- « ici, c’est la débrouille » « Les Grecs ne sont pas prêts à abdiquer, c’est pas dans leur nature », 
- « si nous sommes dans cette situation, c’est bien à cause de nos politiciens qui auraient dû prévenir plutôt que de s’en mettre plein les « fouilles » »
- « Les jeux olympiques de 2004 n’ont rien arrangé ». 

Exemple  de débrouille : pour faire sauter un PV, on prévient  le policier que s’il persiste, il ne pourra plus s’approvisionner en légumes chez la tata Maria : un argument imparable !


Nous vous en reparlerons plus longuement lors de notre retour.


Lundi 23 Juillet – Viglafia – Agios Dimitrios – 65 km

Après un dernier bain à la plage de Punta que nous n’avions pas encore testée, nous partons en direction de Monemvassia.

Route sinueuse au-dessus de la côte

Arrivés sur le Port, nous essayons de nous connecter pour mettre à jour le blog (celui de la semaine dernière). Mais la connexion est trop lente et nous devons abandonner.

Il fait trop chaud pour visiter la ville fortifiée. Le port, où nous pensions passer la nuit, est « réquisitionné » pour un concert. Nous décidons alors de nous enfuir dans la montagne pour se poser pour la nuit, les plages alentours étant ostensiblement interdites à toute forme de camping.

Mardi 24 Juillet - Agios Dimitrios – Port de Kiveri – 219 km

Lever matinal pour  la visite de Monemvassia de bonne heure.

Comme prévu la veille, nous laissons le « camion » au port et prenons la navette qui nous dépose au pied des remparts. Aucun véhicule ne peut rentrer dans la forteresse, les rues sont trop étroites !

On pénètre dans l’enceinte par « l’unique entrée » (traduction de « moni emvassia » en grec). Nous remontons la rue principale qui nous fait fortement penser au Mont St Michel ou aux Baux de Provence…en plus étroit ! mais avec autant d’échoppes et d’attrapes… Nous débouchons sur la place centrale où se dresse l’église Christos Elkomenos. Les maisons sont enchevêtrées les unes dans les autres ! Nous déambulons pendant une heure dans ce dédale de ruelles et de chapelles !

Monemvassia : Entrée et fortifications

Monemvassia : La rue principale
Bougainvilliers et palmier au milieu
d’une forêt de tuiles et de pierr
es 

Fortifications et accès à la mer (plage) 

1105 – Petite rue fleurie

Après avoir déjeuné dans une « taberna » du port, nous partons vers l’Arcadie.

Au restau…


Beaux paysages de montagne. Nous traversons Kosma (1150 m d’altitude).

Pas de problème nous dit le « Routard », çà passe même pour les camping-cars ! Mais, c’était sans compter avec le GPS (parole d’évangile) et nous voilà engagés sur une petite route en forte descente. Impossible de continuer … C’est grâce à l’aide d’un jeune du coin que Siegfried pourra effectuer cette manœuvre délicate : remonter  la route étroite en forte pente en MARCHE ARRIERE, sans rétro !
Il passe au millimètre près. Le jeune homme ne veut aucun remerciement (2 €), mais sans lui nous aurions été dans de beaux draps !!

Chapeau Siegfried.

Nous éviterons le centre de Léonidion dont la traversée, selon le Routard, peut s’avérer périlleuse pour les camping-cars en raison de la hauteur des balcons des maisons.

Nous regretterons de ne pas avoir passé plus de temps dans les montagnes et en particulier à Kosma mais nos préoccupations étaient plus axées sur la jauge de gasoil de notre véhicule…Ici pas de stations essence sur plus de 50km alors que parfois vous en trouvez 4 dans un tout petit bled !

Après avoir fait le plein, nous nous posons sur le port d’un petit village à Kiveri, en face de Nauplie.



Mercredi 25 Juillet – Kiveri – Plage Karatona – 30 Km

Nauplie nous y sommes ! Un regret de 40 ans pour Thérèse qui s’était arrêtée sur le port mais n’avait pu visiter la ville ! L’erreur est réparée !
Nous trouvons à nous garer à deux pas du centre.

C’est jour de marché et nous ne pouvons résister à y faire un tour. Les étals  sont colorés et bien achalandés, les prix des fruits et légumes des plus raisonnables : moins d’un euro le kilo de nectarines ! Le poisson, par compte, reste aussi cher, voire plus, qu’en France.

Allée du marché
Nous nous payons un tour de bus touristique qui nous permettra rapidement de nous repérer dans cette ville, autrefois capitale de la Grèce.

15 H, nous sommes toujours dans les ruelles. Un petit repas sur le pouce avant de rejoindre les bêtes et le camion.

Le Bourtzi de Nauplie

Cathédrale Agios Georgious avec la Citadelle en arrière plan

Siegfried « craque » pour une chemisette et Thérèse pour une robe légère.

Nous passons reprendre la chienne pour faire un petit tour dans l’acronauplie squatté par un hôtel de luxe à l’abandon … La visite est décevante à part la vue sur la ville de Nauplie !


Vue sur la ville

Nous filons vers la plage de Karathona distante de 6 Kms dont nous avaient parlé Nadine et Jean Paul.

Le lieu est assez vivant. Cà fait longtemps que nous n’avons pas vu autant de camping-cars … (2 et nous !!).

La mer n’a jamais été aussi CHAUDE (30° ?).



Jeudi 26 Juillet – Plage Karatona – Plage Petrothalassa – 131 Km


Comme habituellement, baignade.

Nous partons en fin de matinée vers le bas de la péninsule de l’Argolide : le dernier « doigt » du Péloponnèse !

Au détour d’un virage, nous découvrons  une petite église « Agios Nikolaos » (une de plus) située au milieu d’un champ d’oliviers à 350 m d’altitude. Nous nous arrêtons y déjeuner.

Après mangé, nous descendons sur Didyma dont Daniel, rencontré à Diakofto, nous avait parlé. En effet, ce village est connu pour ses deux cratères créés, selon certains, par la chute de météorites au 19ème siècle. Si cette hypothèse nous fascine, d’autres avancent qu’il s’agit juste d’un éboulement dû à un asséchement de la nappe phréatique…

Le second cratère, le plus impressionnant…de loin


Le premier cratère est masqué par la végétation. On peut accéder à mi-hauteur de celui-ci en empruntant un escalier (en tunnel) menant à deux petites chapelles creusées dans la roche et en son sein.

Vue panoramique du cratère à mi-hauteur
Une des 2 petites chapelles
Le second cratère est moins impressionnant et moins « aménagé » !

Nous finissons sur une plage à 8 km d’Ermioni.

Vendredi 27 Juillet – Plage de Petrothalassa – Plage de Metamorphosis – 68 km


La baignade est de rigueur et permet de se rafraichir après une nuit torride ! torride…au premier degré !

Siegfried étrenne son nouveau jouet gonflable…Un matelas !
Ce bain permet à Siegfried d’engager la conversation avec une octogénaire grecque. Pour madame, bonnet de bain surmonté d’un chapeau lui évite toute insolation ! Il se surprend à adopter la coutume grecque de faire la causette tout en barbotant avec l’eau à hauteur du cou. C’est une activité très prisée par les séniors qui peuvent rester ainsi plusieurs heures. C’est un lieu d’échanges sûrement capital pour la vie du village !

Cette dame, qui a vécu plusieurs années à Chicago, nous invitera même à prendre un café chez elle. Nous refusons l’invitation car nous ne sommes pas en avance.

Nous faisons une halte à Ermioni. A la terrasse d’un café, en sirotant un café « frappé » nous nous disons comme nous le faisons plusieurs fois par jour : « Qu’est-ce qu’on est bien !!! »

Qu’est-ce qu’on est bien !

Réflexion faite, nous poussons jusqu’à Galatas. Après avoir garé le « camion », mangé un bout sur le pouce, nous partons à pied sous la forte chaleur récupérer un caïque pour nous amener à 100 m de là, sur l’ile de POROS, une des iles saroniques.
 




Poros vu de Galatas

Taberna avec poulpes à « sécher »
Magnifique architecture cycladique et néoclassique. Après 2 h dans les ruelles et escaliers, nous reprenons le caïque.

Ruelle au-dessus du port
« Tous en Caïque !»

Nous nous dirigeons vers la plage de Metamorphosis que notre GPS nous indique grâce à une base de points de chute possibles créée par des camping-caristes.
L’endroit est effectivement agréable en bord de plage.

Un peu de fraicheur à la tombée du jour !

A côté de nous un camping-car belge : une famille de 5 avec qui nous partagerons, en soirée, quelques pâtisseries que nous avons récupérées en court de route. Ce sera d’ailleurs la question du jour, pour vous chers lecteurs ! Jusqu’à présent, nous n’avons pas eu beaucoup de réponses à nos « Questions du jour ».

La dernière question avait été posée dans notre message du 9 juillet.

La question du jour : A quoi correspondent ces
emplacements délimités présents sur la plage ?

Réponse :
Il s’agit d’un nid d’œufs de tortues de mer. En effet, durant la période de juin – juillet, chaque nuit entre 23h et 4h du matin les tortues « Caretta-Caretta » viennent déposer leurs œufs sur de nombreuses plages de l’Ouest Péloponnèse. Ceux-ci sont répertoriés et protégés par des bénévoles comme le prouve cette pancarte placée sur chacun d’entre eux le matin.


Imbéciles (heureux) que nous étions, nous pensions que ce genre de spectacles ne se produisait que du côté des Galápagos ou en Polynésie !

Revenons à notre question de la semaine. Il s’agit encore de pâtisseries comme vous l’avez compris.

La question du jour :
Quel est la provenance et l’ingrédient
principal de ces « Amigdales au thon » (phonétiquement !)

Lorsque nous rentrons au camion, vers 1h du matin : plus de Dolly. Celle-ci avait profité d’une fenêtre ouverte (sans moustiquaire) pour se faire la belle !
Nous décidons, après quelques minutes de recherche, de nous coucher. Le sommeil n’est pas profond et nous sommes à l’écoute du moindre miaulement. Vers 3h, Siegfried se lève, allume sa torche et aperçoit notre Dolly à l’affût dans les herbes à 20m de là. Il la récupère et la nuit sera beaucoup plus sereine et reposante !

Samedi 28 Juillet – Plage de Métamorphosis – Agios Nickolaos (presqu’ile de Methana) – 30 km

Vers midi, nous partons en direction de Methana. Dolly semble plus fatiguée que d’habitude ! et ne cherche qu’à dormir…Nous aussi, d’ailleurs ! Ce sera donc une petite journée !

Le camion s’arrête au long d’une toute petite route surplombant la mer face aux îles d’Egine, de Moni et d’Agistri. Nous soufflons un peu devant les JO, mais surtout nous poursuivons notre blog … Nous sommes à 300 m d’altitude.

Dans la soirée, plus de Dolly. Elle a encore profité d’une fenêtre ouverte (tellement peu d’air) mais nous allons la récupérer rapidement … Attention, maintenant !!

Nous ferons « marcher » le ventilateur toute la nuit tellement il fait chaud …

Dimanche 29 Juillet - Agios Nickolaos – Citadelle de l’ancienne Mideas – 107 Km

A 8h30, une brave dame rencontrée la veille nous apporte 1,5 kg de figues fraiches (4 €), « ce sont les premières de la saison !» nous explique-t-elle. Thérèse attendait d’y goûter depuis notre arrivée sur le sol Hellénique, mais ce n’était pas encore la saison !

Comme d’habitude, nous ne démarrons pas de bonne heure. Plein d’eau à une fontaine.

N’étant pas loin d’Epidaure, nous décidons soudainement d’aller visiter ce site. Bien que « le routard » (et les autres guides) recommande d’y aller de bonne heure le matin,  nous commencerons la visite à 15h.

Nous avons décidé de garder le meilleur pour la fin : « le théâtre ».

Rappelons que ce site, datant du IVème siècle avant J.C., est celui du culte d’Asklepios, dieu de la médecine dont le symbole est le serpent, que l’on retrouve aujourd’hui sur le caducée des médecins.

Thérèse est là dans son élément naturel, lui rappelant 40 ans de carrière !!!

Après une rapide visite au petit musée relatant la vie des médecins et des malades du centre, nous nous dirigeons vers le sanctuaire d’Asklepios.
Il s’agit en quelque sorte du « premier hôpital de l’antiquité ».


Magnifique chapiteau Corinthien
Palmètes et acrotères décorant les toitures des temples.
Encore présentes sur les toitures modernes.
L’« Hôpital »…ou ce qu’il en reste !!! Les malades sont morts depuis...
Comme à Olympie, Epidaure accueillait des manifestations sportives, culturelles, musicales et religieuses de grandes importances dans la région.

Le stade : lieu des compétitions sportives

Le sanctuaire d’Asklepios

Voici le théâtre ! L’accès se fait par les côtés de la scène de 20m de diamètre. Il peut accueillir plus de 12000 spectateurs. Reconnu comme l’un des mieux conservé du monde antique, il profite d’une acoustique exceptionnelle.


« L’entrée des artistes »


L’artiste


Après la visite, nous nous rapprochons de Mycènes, prévu au programme le lendemain et trouvons à dormir sur une plateforme à proximité d’un autre site antique : La citadelle mycéenne de Midéa.

Ce soir, à 20h30, il fait encore 35° dans le camion, toutes fenêtres et portes ouvertes. Le ventilateur tourne toute la nuit mais au réveil il fait encore 30°.

Lundi 30 Juillet – Ancienne Midea – Loutro Eleni – 65 Km

Nous quittons notre promontoire pour Mycènes, située à 11 Km de là.

Nous arrivons vers cette colline pierreuse où fut érigée la puissante citadelle 16 siècles avant J.C.

C’est là que se déroula l’une des tragédies grecques les plus sanglantes : celle de la famille des Atrides. C’est là qu’Agamemnon se fit assassiner par l’amant de sa femme Clytemnestre, qui elle-même se fera assassiner par ses enfants !!

Nous nous dirigeons vers l’Acropole et nous y pénétrons par la fameuse porte des Lionnes, percée dans la muraille au 13ème siècle avant J.C.

Porte des Lionnes

Sur la droite, on surplombe le cercle royal (première nécropole mycéenne où furent inhumées 19 personnalités royales tous portant un masque mortuaire en or).

Le cercle A


Plus haut, dominant la plaine de l’Argolide, le palais royal (large terrasse maçonnée).

Escalier menant à la citerne souterraine
Nous ressortons de l’Acropole pour le tombeau d’Egistre (l’amant de Clytemnestre).

Entrée du tombeau d’Egistre


Nous ne pourrons visiter le musée qui n’ouvre le lundi qu’à midi !!

Un petit tour de camion pour nous arrêter 500 m plus bas au Trésor d’Atrée.

Là, nous nous retrouvons face à la plus grandiose des tombes à coupoles (supposée être celle du Roi Atrée) découverte à Mycènes. Nous y accédons par un corridor long de 36 m, la porte mesurant 9 m de long (120 tonnes). Nous sommes surpris par la fraicheur des lieux !!


Le « Trésor d’Atrée »
Sous bonne garde !!!


Notre voyage en Péloponnèse est presque terminé. Il nous faut maintenant trouver un endroit où nous poser pour rédiger le blog. Nous décidons du bord de mer (où nous aurons un peu de vent …) à Loutro Eleni.

Un bon somme après son bain !
On a oublié d’enlever le maillot... !

En pleine rédaction du blog, nous avons la surprise de voir passer devant nous les Lot et Garonnais. Nous leur donnons un tuyau pour la nuit : le lac de Vougliameni …

Pour l’instant, nous n’avons pas arrêté d’endroit pour ce soir. Tout dépend où nous trouverons le Point Internet … !!



LES FRANÇAIS DE GRECE PARLENT AUX FRANÇAIS.

Ci-dessous quelques messages personnels en particulier à ceux qui ont laissé un commentaire récemment :

A Robert et Marlène
(Vous savez les naufragés qui se sont fait escroquer par un anglais en Turquie… - Voir le message du 24/07)

On espère que le moral est un peu meilleur et surtout que le bateau est réparé.
Avez-vous repris la mer ?
Des nouvelles de Turquie ?

On est très fier que vous soyez venus faire un petit tour sur notre blog.
Tenez-nous au courant de vos aventures.

A Danielle et Jeremy

Ca fait aussi plaisir de vous voir sur le blog. Pouvez-vous nous envoyer votre adresse mail sur notre boite ? Sans forcément passer par le blog ?
On sera content de vous contacter.

A Eric
(Un formateur qui se la coule douce sous les tropiques ! Soit disant en mission !)

Nous avons aussi été heureux de lire ton récit de tes expéditions.
Concernant la température, je crois que vous nous rattrapez tout doucement…quoi que cette nuit le thermomètre n’est pas descendu sous les 30° !

A Framboise

Tu as enfin eu accès à Internet. Nous pensons souvent à toi et la carte était un moyen de te le rappeler.

Bises à toute la famille

A Papa

Nous recevons bien tes petits mots qui nous font bien rire et plaisir. Pourquoi ne les déposes-tu pas sur le blog ?

Rappel pour ceux qui souhaitent laisser un « commentaire » :
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A Jean de Vigneux

Merci pour ton dernier mail. Nous avions eu un message rassurant d’Alain du type :
« La bique de Jean se porte bien…Je répète : la bique de Jean se porte bien » !!!
Donc pas de fièvre Q à l’horizon !!
Et l’informatique ? et tes études ?

Nous venons de recevoir ton mot…Pas eu le temps de le lire encore


CHRONIQUE DE LA SEMAINE : LA CIRCULATION ROUTIERE :

On s'attendait un peu à cette conduite particulière (rouler sur la bande d'arrêt d'urgence, franchissement de la ligne blanche...) mais nous sommes surpris par le peu de véhicules sur la route et le relatif bon état de la chaussée.

Évidemment, à Athènes, question densité de circulation, c'est un peu différent ! Il y a de nombreuses rues à sens unique, il faut dire là aussi que vu qu'on se gare des 2 côtés de la rue si ce n'est des...3, il nous a été parfois impossible d'emprunter certaines rues en raison de la largeur du « camion » (2m40).

Le stationnement en double (voir triple) file est chose courante mais tout cela n'a pas l'air de poser problème à quiconque.

Les accessoires les moins utilisés : ceintures de sécurité, casques de moto...Les enfants voyagent volontiers sur les genoux du passager, le nez collé au pare-brise quand ils ne tiennent pas le volant sur les genoux du « conducteur ».

L’utilisation des « warnings » est des plus étonnantes. Elle permet à peu près tout ! En général, vous les mettez pour signaler que vous allez vous arrêter, pour stationner, la plupart du temps sans prendre le besoin de faire un créneau ! Non on reste là…en double file ! Ils permettent aussi de faire demi-tour ou autre manœuvre strictement défendue par le code de la route…français ! Ici pas de klaxon ou de warning : t’es un homme mort ! Bien sûr, j’exagère un peu !

Cantonnier est un métier d'avenir en Grèce : la végétation débordant de partout (jusqu'à 1 mètre) sur la chaussée, sans parler de la hauteur de taille (inexistante) des arbres…C’est vrai, je suis bête, ça ne se taille pas un olivier ! Pour ceux qui se sentirai une âme de cantonnier-né, je tiens quand même à préciser que ce serait sur la base du volontariat car comme vous le savez, il n’y a plus de sous dans les caisses de l’état grec.

Le régime socialiste d’après les « colonels » a eu quelques effets pervers…en ce qui concerne la fabrication des panneaux de signalisation, en particulier celui concernant les côtes…Ceci ne sont que des supputations !!!
Les géomètres n’ont pas pris le temps de mesurer la déclivité, un panneau 10% est l’unique que l’on rencontre que ce soit en montée ou en descente. Vous pouvez alors vous attendre à une inclinaison variant de 7% à 20% ! Mais le « camion » a résisté et franchi ces obstacles sans trop de mal, parfois à notre grand étonnement…

Traverser la rue relève du gymkhana mais version Olympique...(normal pour la Grèce !) Autrement dit, il faut être un véritable athlète, entraîné, pour traverser la rue...au passage piéton ou alors comme nous...avoir beaucoup de temps devant soi !...en attendant une période d’accalmie dans le flot de la circulation...Sans parler de la vitesse : l'avenue en face du camping d'Athènes doit être une annexe de la piste du Mans, c'est vrai que la ligne droite pourrait être comparée à celle des Hunaudières...enfin ce n'est pas une raison de la prendre à 180 Km...Nous sommes en agglomération tout de même!

Terminons par une note un peu moins humoristique : les bas-côtés des routes sont malheureusement jonchés de détritus, les virages servent de dépotoir gâchant ainsi la beauté des paysages. Les poubelles sont bien présentes mais les bonnes habitudes n’ont pas encore été prises, et quand elles le sont le ramassage par les services municipaux ne s’avère pas suffisant. Les plages n’échappent pas à la règle rendant la baignade beaucoup moins agréable qu’elle pourrait l’être !!

Nous nous rendons comptes que les normes européennes ne sont pas les mêmes partout !!